Audace, inventivité, souplesse, authenticité... Tout le monde s'accorde à dire que nos entreprises doivent se réinventer pour se différencier.
Quand on parle d'innovation, on pense stratégie, offre, organisation et très rarement management, à savoir la manière dont on anime et les Hommes. Pourquoi ?
Vous, qui découvrez cet article, aimeriez-vous travailler au sein d'une entreprise où :
les missions que l'on vous confie sont passionnantes ?les relations sont authentiques et basées sur la confiance ?vous disposez d'un niveau d'autonomie et de liberté suffisant ?les équipes sont solidaires et les collaborations entre services constructives ?
Est-ce le cas ?
Bien que 85 % des dirigeants estiment que l'innovation est primordiale pour rester compétitif, les entreprises n'y accordent qu'environ 10 % de leur temps [i]. Si 54 % des collaborateurs suggèrent de nouvelles idées à leurs managers, seulement 11 % d'entre elles sont prises en considération [ii].
Le management : parent pauvre de l'innovation
Selon un sondage Ipsos de 2013, l'innovation est confiée à 72 % aux fonctions Recherche & Développement, Qualité et Marketing, ce qui représente entre 5 à 8 % de l'effectif. Les autres fonctions ne seraient-elles pas concernées par la recherche de nouvelles idées ? Quand on parle d'innovation, on pense en premier lieu aux innovations technologiques ou à la création de nouvelles offres. D'ailleurs, les classements des entreprises innovantes sont basés sur le nombre de brevets déposés et en cela, il est vrai, la France est le 3ème pays le plus innovant au Monde [iii]. Mais très rares sont les décideurs qui parlent d'innovation managériale. Et lorsqu'il est état d'innovation managériale, les évolutions portent avant tout sur l'organisation et les systèmes d'information. Les "principes collaboratifs" arrivent en dernière position alors que c'est très certainement dans cette direction que se situe la véritable (r)évolution du management.
En effet, il ne suffit pas de "greffer" une nouvelle théorie de management pour qu'elle prenne, il faut que tout le corps l'accepte.
Programmation neurolinguistique, hypnose ericksonienne, thérapies comportementales et cognitives… Nombreuses sont les thérapies brèves sollicitées en entreprise. Elles permettent aussi bien aux managers qu’aux collaborateurs de changer les croyances, les comportements et les habitudes jugés limitants et de gagner ainsi en performance. Éclairage avec Farah Lahlou, praticienne en PNL, analyse transactionnelle et présidente de l'Association marocaine de PNL.
Éco-Conseil : Quel est l’impact des thérapies brèves sur le bien-être au travail ? Farah Lahlou : La thérapie brève (TB) est une forme de thérapie qui ne dure pas longtemps, au maximum 10 à 12 séances, étalées sur une durée d’un an maximum. Les séances sont espacées de 1 à 3 semaines. Le but étant de bénéficier de l'accompagnement pour trouver des solutions en répondant à la question : «Comment se sortir de cette situation ?» Cette approche est différente de la psychanalyse où c’est le «pourquoi de la situation» qui est recherché. Parmi les caractéristiques d’une TB, c’est qu’elle est axée sur le présent et le futur et qu’elle cherche les moyens immédiats pour sortir de la problématique en fixant éventuellement des objectifs précis. Les TB les plus courantes sont : le coaching, la programmation neurolinguistique (PNL), les thérapies comportementales et cognitives, l’hypnose ericksonienne, ainsi que certaines thérapies corporelles, notamment la relaxation, la sophrologie et le yoga. En entreprise, il arrive un moment où le manager réalise qu’il a besoin d’aide extérieure et qu’il doit faire appel à un spécialiste. Cela est valable lorsque les flux d’énergie deviennent trop complexes et que les enjeux sont trop importants. L’accompagnement peut se faire soit à titre individuel, en se centrant sur le développement de l’identité professionnelle de l’individu ou en groupe en focalisant son aide sur les interactions entre les collaborateurs.
La performance et le résultat en entreprise n'est pas, ou ne devrait pas être le but premier!
C'est simplement la conséquence de la mise en place d'un travail efficace accompli ensemble, en équipe.
La cohésion de l'équipe où chacun connait sa place et le bien être des membres au sein de ce regroupement de personnes, de personnalités reste encore malgré tout peu priviligié. Ainsi la confiance et le respect finissent par ressembler à des notions désuètes.
Maintenir le focus juste sur le but n'est pas suffisant.
Le défi est plutôt sur le ¨comment¨! Comment y arriver tout en instaurant des valeurs de communication, de confiance, de respect?
Voilà une question à méditer!
Laurent Foezon
Coach de performance mentale, de gestion et coach de vie
Consultant en préparation mentale et formateur
PNL et hypnose
Montreal, Longueuil, rive-sud, international, et en ligne.
Depuis quelques années on parle beaucoup de bien-être au travail. Les entreprises ont en effet compris que les employés sont bien plus efficaces quand ils se sentent bien à leur poste. Une récente étude de Steelcase apporte un nouvel éclairage sur cette notion de bonheur au travail en mettant l’accent sur les émotions. Pendant 2 ans, Beatriz Arantes, psychologue et chercheuse, a étudié avec un ergonome et un designer les facteurs émotionnels qui jouent sur le bien-être au travail. Elle nous explique pourquoi l’expérience émotionnelle est la clé du sentiment de bonheur en entreprise.
Pourquoi avoir étudié le rôle des émotions dans le bien-être au travail ?
Jusqu’à maintenant les approches traditionnelles sur le bien-être des salariés en entreprises se concentraient sur l’amélioration de la productivité et pas forcément sur le bonheur en lui-même. Nous avons décidé de regarder les leviers du bien-être des individus en entreprise pour comprendre comment l’améliorer.
A quoi tient finalement le bien-être en entreprise ?
Le facteur-clé pour le bien-être c’est l’expérience émotionnelle. Les émotions conditionnent en effet notre état mental et physique. Il faut donc soutenir ce bien-être mental et physique dans le temps si on veut améliorer les conditions de travail des salariés. C’est là que l’environnement de travail intervient en soutenant cet état mental plutôt qu’en le dégradant. Le cadre de travail inclut à la fois l’aménagement des bureaux mais aussi le cadre social qui régit les relations avec les collègues. Le plus important c’est que le salarié se sente en sécurité dans son environnement de travail.
« Un univers de travail qui fonctionne par le stress dégrade la santé et l’efficacité des salariés »
Les émotions sont donc ce qui conditionne le bien-être en entreprise ?
L’émotion est déterminante, c’est le système d’alarme de notre espèce. Quand on est confronté à une menace, on ressent la peur. Elle va déclencher une réaction de notre système nerveux pour combattre cette menace. Au niveau cognitif, toute notre énergie va être concentrée pour se défendre. Quand on est dans un univers de travail qui fonctionne par le stress ou la pression, cela signifie que la santé des salariés va se dégrader et qu’ils vont être de moins en moins efficaces, moins disponibles pour les autres et moins ouverts à penser différemment.
A l’inverse, quand l’environnement de travail créé un climat de sécurité et de confiance, le bien-être et la santé des salariés s’améliorent…
Les émotions...le baromètre de notre météo implique les lignes directrices de nos décisions, de notre motivation, de notre niveau d'énergie.
Et savez-vous jongler avec vos émotions...ou bien est-ce elles qui jonglent avec vous?
En fait ce n'est pas très compliqué, de les utiliser à notre avantage, encore faut-il vouloir et avoir une certaine capacité de connexion avec soi afin d'observer l'état émotionnel présent, et simplement d'évaluer s'il est utile ou non.
S'il n'est pas approprié, alors quelle émotion ai-je besoin?
Après avoir clarifier ce point,, contacter un souvenir associé à cette émotion désiré, une image, une odeur, une musique, un mot, un son, etc...soyez créatif, tous ces éléments sont déjà présent et à portée de main, et permettent instantanément de changer notre état d'esprit, notre humeur, afin d'être dans de meilleurs dispositions, d''être plus efficace au quotidien.
Laurent foezon
Coach de performance mentale, de gestion et coach de vie
Formateur
PNL et hypnologue
Montreal, Longueuil, rive-sud, international, et en ligne
Un article Sur l’état de santé mentale des dirigeants et management… Source de REUTERS/John Gress Les cadres n’ont pas le moral. Pire, leur travail nuirait gravement à leur vie: pour la moitié d’entre eux, il génère des troubles du sommeil et déstabilise les relations conjugales d’un cadre sur trois. […]