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L’adversité n’existe pas! C’est une situation qui nous pousse au meilleur de nous-même l’un grâce à l’autre. C’est un jeux de question et de réponse, cherchant la meilleure réponse possible, la meilleure étant la plus instinctive, la plus naturelle.
Ainsi deux combattants ne combattent pas l’un contre l’autre, ils combattent ensembles
¨Voici l’histoire du samouraï qui vint voir le légendaire maître Miyamoto Musachi, et lui demanda de lui enseigner la véritable Voie du sabre. Ce dernier accepta. Devenu son disciple, le samouraï passait son temps, sur l’ordre du maître, à porter et couper du bois, aller chercher de l’eau à la source lointaine. Et ce, tous les jours, durant un mois, deux mois, un an, trois ans. Aujourd’hui, n’importe quel disciple se serait enfui au bout de quelques jours, quelques heures même. Le samouraï, lui, continuait, et en fait, entraînait ainsi son corps. Au bout de trois ans, il n’y tint toutefois plus, et dit à son maître : « Mais quel entraînement me faites-vous subir là? Je n’ai pas touché un sabre depuis mon arrivée ici. Je passe mon temps à couper du bois à longueur de journée et à porter de l’eau ! Quand m’initierez-vous? » « Bon, bon, répondit le maître. Je vais vous apprendre la technique, puisque vous le désirez. » Il le fit entrer dans le dojo, et, chaque jour, du matin au soir, lui ordonnait de marcher sur le bord extrême du tatami et de faire ainsi, pas à pas, sans se tromper, le tour de la salle. Donc, le disciple marcha ainsi un an le long du bord du tatami. Au bout de ce temps, il dit au maître : « Je suis un samouraï, j’ai beaucoup pratiqué l’escrime, et rencontré d’autres maîtres de kendo. Aucun ne m’a enseigné comme vous le faites. Apprenez-moi enfin, s’il vous plaît, la vraie Voie du sabre. » « Bien, dit le maître, suivez-moi. » Il l’emmena loin dans la montagne, là où se trouvait une poutre de bois traversant un ravin d’une profondeur inouïe, terrifiante. « Voilà, dit le maître, il vous faut traverser ce passage. » Le samouraï disciple n’y comprenait plus rien et, face au précipice, hésitait, ne sachant plus que faire. Tout d’un coup, ils entendirent toc-toc-toc, le bruit d’un bâton d’aveugle, derrière eux. L’aveugle, sans tenir compte de leur présence, passa à côté d’eux et traversa sans hésitation, en tapotant de son bois, la poutre qui franchissait le ravin. « Ah, pensa le samouraï, je commence à comprendre. Si l’aveugle traverse ainsi, moi-même, je dois en faire autant. » Et le maître lui dit à cet instant : « Pendant un an, tu as marché sur le bord extrême du tatami, qui est plus étroit que ce tronc d’arbre, alors, tu dois passer. »Il comprit et … traversa d’un coup le pont. Voilà, l’entraînement était complet : celui du corps pendant trois ans; celui de la concentration sur une technique (la marche) pendant un an, et celui de l’esprit face au ravin, face à la mort.
Pourquoi l’esprit est-il le plus important?
Car, en dernier ressort, il décide. Dans les arts martiaux japonais des temps anciens, un seul geste juste donnait la mort. D’où la lenteur, la concentration des mouvements avant l’attaque. Un coup, et c’est fini : un mort, parfois deux, si partaient deux coups justes. Tout se joue en un instant. Dans cet instant-là, l’esprit décide tout, technique et corps suivent. Dans tous les sports aujourd’hui existe un temps d’attente; dans les arts martiaux, il n’y a pas de temps d’attente : si l’on attend tant soit peu, on est perdu, l’adversaire en profite. L’esprit doit être sans cesse concentré sur la situation, prêt à agir ou réagir. D’où son importance primordiale.¨ Source de Zen et arts martiaux de Taisen Deshimaru.
Les arts martiaux sont une grande école de vie. Les grands enseignements, les valeurs, et les lignes de conduites transmis depuis des siècles ne servent pas juste à ce contexte martial. En fait ce qui est expérimenté au dojo, est l’apprentissage sur une échelle de temps très condensé(parfois quelques minutes) de ce que l’on vit sur une échelle très élargie…toute une vie.
Laurent Foezon
Coach de performance mentale, de gestion et coach de vie
Entrainement mental et formateur
PNL et hypnose
Montreal, Longueuil, rive-sud, interantional et en ligne
Programmation neurolinguistique, hypnose ericksonienne, thérapies comportementales et cognitives… Nombreuses sont les thérapies brèves sollicitées en entreprise. Elles permettent aussi bien aux managers qu’aux collaborateurs de changer les croyances, les comportements et les habitudes jugés limitants et de gagner ainsi en performance. Éclairage avec Farah Lahlou, praticienne en PNL, analyse transactionnelle et présidente de l’Association marocaine de PNL.
Éco-Conseil : Quel est l’impact des thérapies brèves sur le bien-être au travail ? Farah Lahlou : La thérapie brève (TB) est une forme de thérapie qui ne dure pas longtemps, au maximum 10 à 12 séances, étalées sur une durée d’un an maximum. Les séances sont espacées de 1 à 3 semaines. Le but étant de bénéficier de l’accompagnement pour trouver des solutions en répondant à la question : «Comment se sortir de cette situation ?» Cette approche est différente de la psychanalyse où c’est le «pourquoi de la situation» qui est recherché. Parmi les caractéristiques d’une TB, c’est qu’elle est axée sur le présent et le futur et qu’elle cherche les moyens immédiats pour sortir de la problématique en fixant éventuellement des objectifs précis. Les TB les plus courantes sont : le coaching, la programmation neurolinguistique (PNL), les thérapies comportementales et cognitives, l’hypnose ericksonienne, ainsi que certaines thérapies corporelles, notamment la relaxation, la sophrologie et le yoga. En entreprise, il arrive un moment où le manager réalise qu’il a besoin d’aide extérieure et qu’il doit faire appel à un spécialiste. Cela est valable lorsque les flux d’énergie deviennent trop complexes et que les enjeux sont trop importants. L’accompagnement peut se faire soit à titre individuel, en se centrant sur le développement de l’identité professionnelle de l’individu ou en groupe en focalisant son aide sur les interactions entre les collaborateurs.
La performance et le résultat en entreprise n’est pas, ou ne devrait pas être le but premier!
C’est simplement la conséquence de la mise en place d’un travail efficace accompli ensemble, en équipe.
La cohésion de l’équipe où chacun connait sa place et le bien être des membres au sein de ce regroupement de personnes, de personnalités reste encore malgré tout peu priviligié. Ainsi la confiance et le respect finissent par ressembler à des notions désuètes.
Maintenir le focus juste sur le but n’est pas suffisant.
Le défi est plutôt sur le ¨comment¨! Comment y arriver tout en instaurant des valeurs de communication, de confiance, de respect?
Voilà une question à méditer!
Laurent Foezon
Coach de performance mentale, de gestion et coach de vie
Consultant en préparation mentale et formateur
PNL et hypnose
Montreal, Longueuil, rive-sud, international, et en ligne.