Une simple pensée…ou encore une pensée plus simple…plus simplifié.
C’est cette idée qui est véhiculée dans cette citation, et dans bien des concepts du bouddhisme Zen. D’ailleurs, cette doctrine, le zen, a beaucoup influencé les pratiques et rituels des samouraïs, et dans la façon d’organiser la pensée, ou du moins de l’alléger, de la rendre plus fluide. Le but étant de se détacher de toutes dualités en se recentrant, se focalisant sur l’essentiel, loin de tout doute, de toute hésitation, des peurs, de la douleur, de la fatigue, de l’esprit critique qui évalue et juge perpétuellement notre vie. Simplement être ici et maintenant…simplement être, et vient un moment ou cet état de grâce survient…ce que beaucoup de sportifs ont fait l’expérience. Ce que certains nomment le ¨Flow¨ou ¨La zone¨ mentale, qui très souvent manifeste sa présence après avoir passer un cap, avoir basculer vers quelque chose d’autre, ou finalement tous les concepts connus n’existent plus, ou plutôt tous les opposés s’embrassent. Ainsi, c’est cet instant de lâcher prise, de défocalisation mental, d’état modifié de conscience qui crée ce levier vers cet état d’esprit plus simple et plus efficace.
Laurent Foezon
Coach de gestion de la performance mental, de gestion et coach de vie
Consultant en préparation mentale et formateur
PNL et hypnose
Montreal,Beloeil, Longueuil, Marieville, rive sud, international et en ligne
L’esprit et le corps…Les deux en lien très profond. Chacun influence l’autre, et cette connexion établie de la cohérence. Nous savions que des postures engendrait des états, ou états d’esprits, et vice et versa, et le corps c’est aussi la vibration qu’il peut produire simplement dans la voix qui traduit de la même façon un état. Voici un exposé qui appuie ces observations, ces relations associatives…
Laurent Foezon
Coach de performance mentale, de gestion et coach de vie
Formateur
PNL et hypnologue
Montreal, longueuil, rive sud et international, en ligne
¨Voici l’histoire du samouraï qui vint voir le légendaire maître Miyamoto Musachi, et lui demanda de lui enseigner la véritable Voie du sabre. Ce dernier accepta. Devenu son disciple, le samouraï passait son temps, sur l’ordre du maître, à porter et couper du bois, aller chercher de l’eau à la source lointaine. Et ce, tous les jours, durant un mois, deux mois, un an, trois ans. Aujourd’hui, n’importe quel disciple se serait enfui au bout de quelques jours, quelques heures même. Le samouraï, lui, continuait, et en fait, entraînait ainsi son corps. Au bout de trois ans, il n’y tint toutefois plus, et dit à son maître : « Mais quel entraînement me faites-vous subir là? Je n’ai pas touché un sabre depuis mon arrivée ici. Je passe mon temps à couper du bois à longueur de journée et à porter de l’eau ! Quand m’initierez-vous? » « Bon, bon, répondit le maître. Je vais vous apprendre la technique, puisque vous le désirez. » Il le fit entrer dans le dojo, et, chaque jour, du matin au soir, lui ordonnait de marcher sur le bord extrême du tatami et de faire ainsi, pas à pas, sans se tromper, le tour de la salle. Donc, le disciple marcha ainsi un an le long du bord du tatami. Au bout de ce temps, il dit au maître : « Je suis un samouraï, j’ai beaucoup pratiqué l’escrime, et rencontré d’autres maîtres de kendo. Aucun ne m’a enseigné comme vous le faites. Apprenez-moi enfin, s’il vous plaît, la vraie Voie du sabre. » « Bien, dit le maître, suivez-moi. » Il l’emmena loin dans la montagne, là où se trouvait une poutre de bois traversant un ravin d’une profondeur inouïe, terrifiante. « Voilà, dit le maître, il vous faut traverser ce passage. » Le samouraï disciple n’y comprenait plus rien et, face au précipice, hésitait, ne sachant plus que faire. Tout d’un coup, ils entendirent toc-toc-toc, le bruit d’un bâton d’aveugle, derrière eux. L’aveugle, sans tenir compte de leur présence, passa à côté d’eux et traversa sans hésitation, en tapotant de son bois, la poutre qui franchissait le ravin. « Ah, pensa le samouraï, je commence à comprendre. Si l’aveugle traverse ainsi, moi-même, je dois en faire autant. » Et le maître lui dit à cet instant : « Pendant un an, tu as marché sur le bord extrême du tatami, qui est plus étroit que ce tronc d’arbre, alors, tu dois passer. »Il comprit et … traversa d’un coup le pont. Voilà, l’entraînement était complet : celui du corps pendant trois ans; celui de la concentration sur une technique (la marche) pendant un an, et celui de l’esprit face au ravin, face à la mort.
Pourquoi l’esprit est-il le plus important?
Car, en dernier ressort, il décide. Dans les arts martiaux japonais des temps anciens, un seul geste juste donnait la mort. D’où la lenteur, la concentration des mouvements avant l’attaque. Un coup, et c’est fini : un mort, parfois deux, si partaient deux coups justes. Tout se joue en un instant. Dans cet instant-là, l’esprit décide tout, technique et corps suivent. Dans tous les sports aujourd’hui existe un temps d’attente; dans les arts martiaux, il n’y a pas de temps d’attente : si l’on attend tant soit peu, on est perdu, l’adversaire en profite. L’esprit doit être sans cesse concentré sur la situation, prêt à agir ou réagir. D’où son importance primordiale.¨ Source de Zen et arts martiaux de Taisen Deshimaru.
Les arts martiaux sont une grande école de vie. Les grands enseignements, les valeurs, et les lignes de conduites transmis depuis des siècles ne servent pas juste à ce contexte martial. En fait ce qui est expérimenté au dojo, est l’apprentissage sur une échelle de temps très condensé(parfois quelques minutes) de ce que l’on vit sur une échelle très élargie…toute une vie.
Laurent Foezon
Coach de performance mentale, de gestion et coach de vie
Entrainement mental et formateur
PNL et hypnose
Montreal, Longueuil, rive-sud, interantional et en ligne