Utilisée en psychothérapie, cette pratique peut aussi se révéler efficace dans le contexte professionnel pour prendre confiance et gagner en sérénité. A essayer ?
L’an dernier, lorsqu’une de ses relations venant d’achever une formation à l’hypnose lui a demandé de servir de cobaye, Nathalie Serna s’est laissé tenter. Et ce d’autant plus volontiers que cette responsable des concours et admissions dans une école de commerce souffrait de migraines depuis plus de vingt ans. Dès la première séance, ses maux de tête se sont envolés pour ne plus revenir. Aussi, quand le praticien lui a appris que l’hypnose pouvait également aider sur un plan professionnel, elle n’a pas hésité à renouveler l’expérience. Avec le même succès. Les résultats de deux séances consacrées à la confiance en soi et au lâcher-prise l’ont bluffée : «Je suis plus sereine, particulièrement pendant les réunions. Je les anime de façon plus fluide, sans appréhension. Les résultats sont difficiles à quantifier, mais je me sens mieux.»
Taxée de charlatanisme et parfois assimilée à l’occultisme, l’hypnose est encore taboue en entreprise. Sa pratique relève en général de démarches individuelles qu’on préfère garder secrètes. Pourtant, sur le plan médical, elle a connu un retour en grâce il y a une dizaine d’années et bénéficie désormais d’une reconnaissance officielle en tant que «méthode thérapeutique». En milieu hospitalier, elle aide notamment à traiter la douleur et commence à remplacer les anesthésiants lors de gestes dits invasifs : opérations chirurgicales, piqûres.
¨Voici l’histoire du samouraï qui vint voir le légendaire maître Miyamoto Musachi, et lui demanda de lui enseigner la véritable Voie du sabre. Ce dernier accepta. Devenu son disciple, le samouraï passait son temps, sur l’ordre du maître, à porter et couper du bois, aller chercher de l’eau à la source lointaine. Et ce, tous les jours, durant un mois, deux mois, un an, trois ans. Aujourd’hui, n’importe quel disciple se serait enfui au bout de quelques jours, quelques heures même. Le samouraï, lui, continuait, et en fait, entraînait ainsi son corps. Au bout de trois ans, il n’y tint toutefois plus, et dit à son maître : « Mais quel entraînement me faites-vous subir là? Je n’ai pas touché un sabre depuis mon arrivée ici. Je passe mon temps à couper du bois à longueur de journée et à porter de l’eau ! Quand m’initierez-vous? » « Bon, bon, répondit le maître. Je vais vous apprendre la technique, puisque vous le désirez. » Il le fit entrer dans le dojo, et, chaque jour, du matin au soir, lui ordonnait de marcher sur le bord extrême du tatami et de faire ainsi, pas à pas, sans se tromper, le tour de la salle. Donc, le disciple marcha ainsi un an le long du bord du tatami. Au bout de ce temps, il dit au maître : « Je suis un samouraï, j’ai beaucoup pratiqué l’escrime, et rencontré d’autres maîtres de kendo. Aucun ne m’a enseigné comme vous le faites. Apprenez-moi enfin, s’il vous plaît, la vraie Voie du sabre. » « Bien, dit le maître, suivez-moi. » Il l’emmena loin dans la montagne, là où se trouvait une poutre de bois traversant un ravin d’une profondeur inouïe, terrifiante. « Voilà, dit le maître, il vous faut traverser ce passage. » Le samouraï disciple n’y comprenait plus rien et, face au précipice, hésitait, ne sachant plus que faire. Tout d’un coup, ils entendirent toc-toc-toc, le bruit d’un bâton d’aveugle, derrière eux. L’aveugle, sans tenir compte de leur présence, passa à côté d’eux et traversa sans hésitation, en tapotant de son bois, la poutre qui franchissait le ravin. « Ah, pensa le samouraï, je commence à comprendre. Si l’aveugle traverse ainsi, moi-même, je dois en faire autant. » Et le maître lui dit à cet instant : « Pendant un an, tu as marché sur le bord extrême du tatami, qui est plus étroit que ce tronc d’arbre, alors, tu dois passer. »Il comprit et … traversa d’un coup le pont. Voilà, l’entraînement était complet : celui du corps pendant trois ans; celui de la concentration sur une technique (la marche) pendant un an, et celui de l’esprit face au ravin, face à la mort.
Pourquoi l’esprit est-il le plus important?
Car, en dernier ressort, il décide. Dans les arts martiaux japonais des temps anciens, un seul geste juste donnait la mort. D’où la lenteur, la concentration des mouvements avant l’attaque. Un coup, et c’est fini : un mort, parfois deux, si partaient deux coups justes. Tout se joue en un instant. Dans cet instant-là, l’esprit décide tout, technique et corps suivent. Dans tous les sports aujourd’hui existe un temps d’attente; dans les arts martiaux, il n’y a pas de temps d’attente : si l’on attend tant soit peu, on est perdu, l’adversaire en profite. L’esprit doit être sans cesse concentré sur la situation, prêt à agir ou réagir. D’où son importance primordiale.¨ Source de Zen et arts martiaux de Taisen Deshimaru.
Les arts martiaux sont une grande école de vie. Les grands enseignements, les valeurs, et les lignes de conduites transmis depuis des siècles ne servent pas juste à ce contexte martial. En fait ce qui est expérimenté au dojo, est l’apprentissage sur une échelle de temps très condensé(parfois quelques minutes) de ce que l’on vit sur une échelle très élargie…toute une vie.
Laurent Foezon
Coach de performance mentale, de gestion et coach de vie
Entrainement mental et formateur
PNL et hypnose
Montreal, Longueuil, rive-sud, interantional et en ligne
2,5 millions de Français pratiquent un sport au sein de l’entreprise. La productivité des salariés seraient améliorée de 6 à 9% et le taux d’absentéisme diminué de 30%.
Une nouvelle orientation est peut-être en train de voir le jour? Un très bel effort de changement, d’innovation, afin de bouleverser de vieilles habitudes de gestion d’entreprise, de gestion humaines, souvent rendues dans l’impasse. Le sport au secours des liens du travail d’équipe, de la gestion du stress, de la revitalisation, de la motivation, du sentiment d’appartenance, du bien-être…Bien des avantages que les corps d’élites l’ont compris et appliqués depuis déjà longtemps!
Et l’élite, c’est aussi chaque individu, à tout niveau, qui créé la pérennité d’une entreprise…jour après jour. C’est peut-être aussi cela la performance! L’endurance dans le temps!
Laurent Foezon
Coach de performance mentale, de gestion et coach de vie
Et si l’altruisme était un élément essentiel de la nature humaine ?
« L’homme est un loup pour l’homme » : l’histoire du monde semble écrite pour illustrer cet adage. Pourtant, des voix scientifiques s’élèvent depuis une vingtaine d’années contre cette vision de la nature humaine. Chercheurs en psychologie, primatologie, mathématiques ou neurosciences, ils mènent des expériences novatrices qui contredisent la thèse de l’égoïsme naturel et inventent le vocabulaire d’une autre histoire : l’altruisme et la coopération en sont les maîtres mots. Des États-Unis au Népal en passant par l’Allemagne, Sylvie Gilman et Thierry de Lestrade (Mâles en péril, Le jeûne, une nouvelle thérapie ?, Secrets de longévité) sont allés à leur rencontre pour esquisser, sur la base de leurs découvertes, des solutions nouvelles aux maux de la planète, à l’opposé du pessimisme ambiant. Une enquête scientifique aussi passionnante que prometteuse avec, entre autres, la star des neurosciences Richard Davidson et son non moins célèbre cobaye, le moine bouddhiste Matthieu Ricard, qui depuis longtemps se sont invités dans le débat public avec un slogan plus révolutionnaire qu’il n’y paraît : « Changez votre cerveau, changez le monde ! »
L’atruisme et la compassion seraient d’autres voies à l’entrainement mentale, qui permettent de développer une certaine capacité de connexion aux autres, une connexion sincère, honnête, saine, et en confiance. C’est un dossier qui soulève des questionnements, et aussi des constatations, simplement par les études qui confirment de plus en plus ce qui n’est pas nouveau, qui confirment de plus en plus ce qui est dit depuis des millénaires. Il a fallu l’arrivée de certaines technologies, et aussi des personnages comme Matthieu Ricard, un des cerveaux les plus observés, pour nous confirmer ce que nous savions depuis fort longtemps. Ces élucubrations, extravagances de la pensée, du point de vue de grande partie de la conscience populaire deviennent sources d’intérêts, de cohérences et de vérités.
Ainsi la méditation pleine conscience, la gratitude, l’atruisme, la compassion, sont aussi d’autres voies disponibles à tous, et accessible à tous…des voies vers une vie de qualité…et retrouver ce que vous avez été et vous êtes réellement!
Il suffit simplement de retrouver et défricher le chemin!
Laurent Foezon
Coach de performance mentale, de gestion et coach de vie
Préparation mentale et formateur
PNL et hypnose
Montreal, Longueuil, rive-sud, international, et en ligne
La dépression, les troubles de l’anxiété et les problèmes liés au stress sont les motifs de consultation médicale dont la croissance est la plus rapide, selon 63% des…